Voici comment l'industrie financière fait la chasse à nos rentes LPP

Les grands bénéficiaires de la réforme de la LPP se trouvent dans le secteur financier. Banques, assureurs-vie et courtiers encaissent chaque année des milliards provenant du 2e pilier. Dans le même temps, on raconte aux assuré-e-s qu'ils doivent accepter des baisses de rentes. Unia aborde ce déséquilibre dans une vidéo, dans laquelle le «Pac-Man» de l'UBS fait la chasse à nos rentes.

Le 22 septembre, votons NON à la réforme de la LPP, et mettons un terme à la voracité de l'industrie financière plutôt que de lui laisser avaler encore plus d'argent.

NON le 22 septembre

Faire des affaires avec le 2e pilier est plus lucratif que jamais. Les derniers chiffres montrent qu'au cours des dix dernières années, plus de 67 milliards de francs ont été transférés des assuré-e-s vers l'industrie financière. Rien que les frais de gestion de fortune ont plus que doublé durant cette période: ainsi, les banques qui gèrent la fortune des caisses de pension encaissent désormais plus de 6 milliards de francs par an. À cela s'ajoutent les commissions pour les courtiers et autres agents.

Les compagnies d'assurance gagnent elles aussi des centaines de millions par an sur notre prévoyance vieillesse via une participation aux bénéfices («legal quote») et des primes de risque excessives. Depuis 2005, elles ont ainsi siphonné 14,5 milliards de francs du 2e pilier.

L'industrie financière encaisse, les assuré-e-s doivent payer

Pendant ce temps, les partisans de la réforme de la LPP conjurent les assuré-e-s d'accepter des détériorations de leurs rentes, parce qu'il n'y aurait soi-disant pas assez d'argent. Avec cette réforme, nombre de salarié-e-s (et d'entreprises) devraient verser des cotisations plus élevées, tandis que la garantie légale des rentes diminuerait.

Vu les formidables affaires réalisées par l'industrie financière avec le 2e pilier, cela ressemble à une mauvaise blague.

«Pac-Man» pourchasse nos rentes

Dans une vidéo, Unia attire l'attention avec un «Pac-Man» UBS faisant la chasse aux rentes des assuré-e-s sur la Paradeplatz de Zurich et les dévorant sans pitié.